Review

Essai de l’Alpine A110 : encore plus géniale que son excellente réputation !Environ 18 minutes de lecture

by 2 mai 2023
Résumé
Marque et modèle

Alpine A110

Prix de base

60 500 €

Prix du modèle essayé

72 500 €

Moteur

4 cylindres 1,8 l

Carburant

Essence

Puissance

252 ch

Couple

320 Nm

Boîte de vitesse

Automatique à 7 rapports (EDC)

Transmission

Propulsion

0 à 100 kmm/h

4,5 secondes

Vitesse max

250 km/h

Dimensions

Parfaites

Longueur

4,18 m

Largeur

1,80 m

Hauteur

1,25 m

Empattement

2,42 m

Poids

1 102 kg

Réservoir

45 l

Km parcourus

730 km

Conso moyenne constatée

11,3 l/100 km (en tartinant 90 % du temps)

CO2

152 g

Puissance fiscale

15

Une Alpine A110 en essai, beaucoup en rêvent et ils ont bien raison. Une bagnole aussi géniale qu’attachante.

Le contexte de l’essai

Un contexte assez simple, tout le monde parle de cette nouvelle A110 depuis sa commercialisation en 2018. Quand je dis tout le monde, je parle de la presse automobile. Je parle aussi des nombreux blogueurs que nous sommes. Tout le monde raconte que c’est une super bagnole. De plus, elle arrive en deuxième position dans le garage idéal des invités d’Histoires d’Autos de Vincent Desmonts. Après la Porsche 911. C’est dire la performance d’être aussi proche de la meilleure voiture du monde. De ce fait, pour fêter mes deux ans de rédactions chez Hoonited (le meilleur site d’essais de bagnoles au monde), j’ai eu la chance de tester l’Alpine A110 pendant quatre jours mémorables.

Alpine et moi

N’ayant pas de culture de la compétition auto, que ce soit en F1 ou en rallye et encore moins en endurance, je n’ai jamais sacralisé Alpine. D’ailleurs, je connais mal cette marque normande. Par contre, j’ai déjà visité Dieppe. Parce que j’adore la mer. Ce qui n’a pas de lien avec cet article. Contrairement au département de la Seine-Maritime ci-dessous.

Nonobstant, j’ai vu de nombreuses images et de multiples reportages sur l’A110 originelle à l’occasion de la renaissance d’Alpine en 2017. Tout ça pour dire que je ne rêve pas depuis l’enfance de conduire une Alpine. Par contre, au vu de son encensement depuis quelques temps, ma curiosité pour l’essayer s’est développée. Année après année, elle revenait toujours dans les top 10 des sportives à piloter.

Le physique de l’Alpine A110

Si vous ne l’aviez pas encore compris, je préfère mille fois le physique d’une 911 à celui de l’A110. Celle-ci m’apparaissait trop ronde, tant la berlinette que la nouvelle. Pour autant, je veux bien lui reconnaitre un équilibre quasi parfait. Elle n’en fait jamais trop. Le rappel des doubles feux fonctionne bien et lui donne du charme. L’arrière semble plus moderne avec le dessin des feux ainsi que sa grosse sortie d’échappement chromée. Les extracteurs d’air affirment la sportivité.

Puis les jantes « Sérac noir diamantées » en 18 pouces s’accordent parfaitement avec l’ensemble. Surtout avec les étriers de frein bleus. Evidemment, on va parler du bleu de la carrosserie. Je pensais qu’il s’agissait du « Bleu Alpine », le classique. Que nenni, je vous présente le « Bleu Héritage » qui fait partie d’éditions limitées à 110 exemplaires avec 19 teintes différentes.

Indéniablement ma favorite. Ce n’est pas compliqué, demain je m’achète une Alpine, je la prends exactement comme celle-ci. Quand je dis demain, vous m’avez compris. Je pense aussi en prendre une en « Orange Feu » et peut-être une dernière en « Vert Jardin ». Mon côté écolo. Des couleurs bien sympa contrairement à ces nuls de Tesla.

Entre Alpinistes : ma rencontre avec Monique et Jean-Jacques

En parlant couleurs, je faisais tranquillement le plein de ma belle auto pour la 3ème fois (on y reviendra) quand je vois une autre A110 se mettre derrière moi. Je termine mon affaire et vais voir les occupants. Vous devinez le profil de Monique et Jean-Jacques, dynamiques septuagénaires. Je perçois la différence entre les deux carrosseries et annonce qu’il s’agit du « Bleu Héritage ». Monique saute sur son siège et donne une tape sur l’épaule de son mari en disant : tu vois, je te l’avais dit, ce n’est pas le « Bleu Acier » mais bien le « Bleu Héritage ». Celui-ci, vexé, se venge en affirmant qu’il fait délavé sous les néons de la station-service.

J’enchaîne en lui demandant pourquoi il ne roule pas en 718 voire 911. Son épouse trépigne. Il ronchonne du style « putain, ce jeune con va m’attirer des emmerdes » et se lance dans une explication évoquant les tarifs bien différents entre les options et le malus. Il conclue disant qu’il est le seul homme qui préfère une Elise S2 à une Porsche avec une femme qui souhaite l’inverse. Monique confirme les yeux au ciel arguant qu’il n’y a ni le chauffage, ni la clim dans leur Lotus. La conclusion de cet échange amène à dire que l’Alpine A110 est une voiture de vieux. Ça tombe bien, j’ai les mêmes critères qu’un vieux.

Prise en main au départ de Boulogne vers la Vallée de Chevreuse

Durant mes quatre jours d’essai, je comptais bien en profiter. De ce fait, j’ai pris une journée de congés pour rouler un vendredi entier. Je ne l’ai pas regrettée. Départ de Boulogne pour rejoindre la Vallée de Chevreuse. Oui l’endroit où tous les journalistes auto vont et on sait pourquoi en lisant l’article sur le Hoonited Yvelines Festival.

Dans le trafic dense de la région parisienne (pléonasme), le comportement de l’Alpine me surprend déjà. Facile, bonne visibilité à l’avant malgré l’étroitesse des vitrages et surtout excellente assise. La boîte automatique EDC à 7 rapports (Getrag, concurrente de la DGS7 chez VAG) démontre toute sa flexibilité. Au point même d’être en 7ème dès 60 km/h. L’A110 se conduit comme une Clio au quotidien avec toutefois un angle-mort bien mort quand on veut effectuer des contrôles visuels sur le périph’. Mais au moins, on ne souffre pas d’une insonorisation catastrophique comme en MX-5.

Les rétroviseurs extérieurs donnent une visibilité correcte face à la petitesse de la vitre arrière. Mieux vaut regarder devant soi. Je tente vaguement des petites accélérations sur la N12 comme un enfant pressé d’essayer son nouveau jouet à Noël. Je me raisonne avec l’utilisation du régulateur de vitesse. Archaïque car non-adaptatif mais facile à mettre en place avec des boutons à l’ancienne sur la console centrale ainsi que sur le volant.

L’hommage aux créateurs

Avant de pleinement en profiter, obligation de passer au Technocentre Renault à Guyancourt. En hommage à David Twohig, Jean-Pascal Dauce et Bernard Ollivier. Tous parties prenantes de la réalisation de cette nouvelle A110 et qui racontent cette aventure dans trois émissions passionnantes d’Histoires d’Autos (encore !).

Il est notamment question des coûts de fabrication et des contraintes productivistes comme de récupérer les commodos, les réglages des rétros et l’écran multimédia de vieilles Renault. Sans oublier le fameux satellite de Mégane II — sur ce point-là, aucun problème pour moi car ça reste encore aujourd’hui un bon moyen d’avoir le mute proche du volant — pour la sono Focal aux 4 haut-parleurs, un subwoofer et un amplificateur, en option à 650 € qu’il faut absolument prendre tellement la qualité s’avère remarquable.

Les choses qui fâchent (mais vite fait) sur l’Alpine A110

Au début, on se dit que ça va le faire avec cet écran multimédia tout rikiki et tout moche. Au milieu, on commence à douter notamment dans l’utilisation de Google Maps via Android Auto avec son toucher peu réactif puis à la fin, on s’irrite des quelques bips inconvenants du radar avant et on déteste la piteuse qualité de la caméra de recul. Evidemment indigne d’une bagnole à 72 500 €.

Pour autant, on arrive correctement à se stationnement vu la taille limitée de l’A110 avec 4,18 m de long. À l’inverse, on galère pour braquer avec son rayon de 11,4 m. Une bonne raison pour ne pas effectuer de demi-tour et continuer à foncer de l’avant. Sans trop s’arrêter pour les photos car la voiture demande de doubler le « P » en restant appuyé sur le « N » ou n’enclenche pas toujours le frein de parking en coupant le contact. Un brin agaçant quand on sort régulièrement. On s’étonnera aussi des longues minutes nécessaires pour refroidir le moteur avec un ventilateur bien présent.

Pire pour moi, l’absence de sièges chauffants sur mon modèle car il faut rajouter 440 € (on se croirait dans une Audi A3) pour le confort de son séant en période hivernale. En parlant de confort, finalement, sur des longs trajets, on va atteindre les limites de l’exercice. Pas tant pour l’insonorisation, bluffante. Presque du niveau de chez Stellantis avec les vitres feuilletées, aucun bruit d’air au quotidien et très peu à 130 km/h. Seul écueil, les trains roulants. Relativement acceptable cependant. Non, le principal problème provient de la position de conduite peu adaptée pour des kilomètres à s’enfiler sur autoroute. Il manque un accoudoir central et des siège plus réglables.

La parfaite position de conduite

Les sièges baquets, ça fait sport. Les Sabelts de l’A110 font sport en plus d’être ultra beaux, bien enveloppants, très agréables et super confortables. Il est facile de mettre sa ceinture (contrairement à une Lotus 340R) et de partir (rapidement) à l’aventure. On règle la profondeur soi-même, la hauteur via des écrous (au plus bas par défaut, parfait pour moi) mais pas l’inclinaison du dossier.

D’où le possible inconfort sur longs trajets. Je doutais de la capacité des plus charpentés de s’y installer vu la forme des sièges mais mêmes ceux de 110 à 120 kg m’ont dit que ça allait. Reste à réussir à sortir de la voiture, bien basse, surtout lorsque qu’on manque de souplesse comme moi.

La vie à bord de l’Alpine A110

L’habitacle attire l’œil avec ce magnifique rappel de bleu sur les portières entre le cuir matelassé et le plastique moussé. Seules la colonne de direction et les bas de portières arborent des plastiques durs. Ça reste raisonnable. La console suspendue/flottante envoie du lourd avec le style des différents boutons.

Reste l’absurdité des lève-vitres électriques au niveau central. Une question d’habitude mais ça reste nul. Contrairement aux commandes physiques de climatisation (hyper efficace) qui se règlent aisément, pas comme une MG4.

En bonus, des touches piano striées d’un bel effet pour déconnecter le start & stop, l’ESP ou éteindre l’écran. Celui-ci a vraiment des bandes noires bien trop larges et une résolution du passé. Idem pour les menus même s’ils permettent de trouver relativement facilement ce qu’on recherche.

L’aération du milieu n’a rien de notable contrairement à celles stylées sur les côtés qui s’harmonisent bien avec les enceintes tweeters (à ne pas confondre avec Twitter). La boîte à gants se situe derrière soi avec une belle sacoche ainsi qu’une place pour une petite bouteille d’eau [photo non-sponsorisée].

Les coffres (pour les week-ends prolongés)

En parlant rangement, voici les coffres de l’Alpine. Oui, au pluriel. Un classique à l’arrière, derrière le moteur, plutôt biscornu 96 litres et un second à l’avant de 100 litres. Plus pratique car il permet de poser deux sacs souples pour voyager. On l’ouvre avec une poignée sous le volant, comme pour un capot. Au final, c’est suffisant pour deux personnes. Quand on ne part pas avec sa maison.

Le meilleur pour la fin (de l’article)

Bon on en parle enfin de la conduite fantastique de cette Alpine A110 ? Que ce soit clair : c’est fantastique à conduire. Pour le découvrir, j’ai réalisé le même itinéraire que Victor en A110 GT mais sans la tarte pomme-vanille car je n’avais pas le temps pour déguster, je préférais bouffer du bitume.

Avant même de me rendre compte de son agilité, j’ai été époustouflé par son 4 cylindres 1,8 litres. Non, ce n’est pas le bruit d’un V6 mais quelle étonnante sonorité ! Ça souffle et ça souffle bien avec ce turbo pour cette version « pure » ou « esprit originel » de 252 chevaux. J’aime bien la nommer « l’Alpine de base ». Rien de péjoratif tant elle suffit largement. Avec toutefois 10 000 € d’options pour mon modèle d’essai.

Forcément, je vous parle de son poids. 1 102 kg. Une performance de légèreté incroyable grâce à son châssis de folie et sa superbe carrosserie en aluminium. L’ensemble permet de passer dans les courbes à haute vitesse sans jamais s’inquiéter.

D’ailleurs, j’ai suivi un motard (à distance de sécurité) pendant plusieurs minutes avec des enchainements de lacets entre deux forêts, c’était fabuleux. Lors de notre séparation à un stop, il s’est retourné pour me saluer. J’en ai fait de même, la larme à l’œil d’émotions.

La fête de la pétarade

L’Alpine A110 semble justement disposer d’un moteur de moto pour la sonorité qui résonne dans l’habitacle. Et surtout à la décélération avec des pétarades en cascade. Je ne m’attendais pas du tout à ça ! Quel bonheur d’appuyer sur la pédale de droite et de relâcher (non pas pour ralentir comme dans une voiture électrique en « mode brake ») mais pour recommencer à bombarder. Un sifflement orgasmique qui m’a néanmoins obligé à me protéger avec des boules Quies. Je rappelle que j’ai les oreilles sensibles. Aussi, j’ai préféré prévenir que guérir en contrant des probables acouphènes après 5h de conduite sportive. Avec cette protection, toujours le même plaisir.

La fête du partage en Alpine A110

D’autant plus que j’ai eu le plaisir de partager une partie de cet essai avec mon meilleur ami, le fameux Brandon (qui ne s’appelle toujours pas Brandon), ancien propriétaire du Z4 coupé M de 343 ch. L’occasion de comparer l’Alpine avec le vulgaire Z4 rebadgé de GR Supra.

Outre les 90 chevaux et les 400 kg supplémentaires, on n’est pas dans la même catégorie. Rien que le 6 cylindres en ligne impose une force sans limite. Tout est plus puissant sur l’Allemande la Japonaise. Accélérations (4,3 s contre 4,5 s), couple (500 Nm contre 320 Nm) et freinages. Tout pour perdre son permis encore plus vite. Seules les boîtes automatiques peuvent se comparer avec le léger avantage à la ZF8 qui fait encore tout mieux. Pour autant, l’Alpine amène un charme et un attachement assez bouleversant. On est bien à son volant, on s’amuse à faire découvrir cette auto à ses proches et on s’éclate à réaliser des baptêmes au Hoonited Yvelines Festival.

Le mode sport et la motricité de folie

Je vous raconte tout ça sans avoir encore évoqué le mode sport. Avec le bouton rouge idoine sur le volant, on enclenche ce mode et les compteurs (jolis et lisibles) basculent en opération spéciale. Les rapports grimpent jusqu’à 6 500 trs/min avec un ensemble qui s’emballe pour une sonorité encore plus brutale. Indubitablement, avec le pack échappement sport à 1 600 €. Ça les vaut tellement ça sonne beau.

L’option Telemetrics ne sert à rien, elle. Les données sur l’écran sont impossibles à regarder en conduisant intensément.

Les palettes au volant permettent de rétrograder encore plus tôt pour profiter des pétarades toujours aussi denses. Je regrette juste que le système de freinage avec disques ventilés Brembo manque un peu de mordant. Certes la voiture est légère mais avec un passager de 100 kg, on voudrait bien plus d’accroche. On n’a pas la violence d’une accélération en Model Y Performance ni le freinage de la GR Supra mais une combinaison parfaite grâce évidemment au moteur central arrière bien positionné pour l’équilibre des masses. Les virages peuvent continuer de venir à soi, on conserve une confiance dans cette propulsion à la motricité exemplaire, même sur route mouillée. Tout passe au sol avec une direction facile et surtout des suspensions phénoménales.

J’ai tenté une session drifts sur un rond-point désaffecté avec peu de réussite. Je me rends compte que je n’avais pas déconnecté l’ESP donc forcément, ça ne pouvait pas bien fonctionner pour une fête des dérives et des gommes cramées. L’Alpine A110 s’adapte toujours au niveau du conducteur/pilote, ce qui offre une grande liberté en restant en sécurité.

Les consommations

Je n’ai pas parlé des consommations. Je le fais maintenant. Normalement, en conduite mixte, elles sont de l’ordre de 8 à 9 litres max. J’ai vu qu’à vitesse stabilisée sur voies rapides, on peut tourner vers les 6-7 litres. Je n’avais que quatre jours pour profiter de cette géniale bagnole. Donc j’ai profité. Souvent à 12 l/100 km. Jamais plus. Et pourtant, j’ai cravaché. De quoi se retrouver avec 300 km d’autonomie.

Moins que toutes les bagnoles électriques d’aujourd’hui. Pour autant, après un passage à la pompe avec le réservoir à l’avant comme sur des voitures de courses, on a envie de recommencer.

Au final, ça a aura été 730 km avec majoritairement des départementales (yvelinoises, essonniennes et seine-et-marnaises) pour un rendu à 11,3 l/100 km. Aucun regret sur les 170 € d’essence dépensés. Je compenserai mon bilan carbone annuel avec des futurs essais plus ecoconduite friendly.

Je veux une Alpine A110

En conclusion, les défauts de l’Alpine (écran multimédia et éléments recyclés de Renault pour un prix de 72 500 €) s’avèrent moindres que ceux annoncés et les qualités (conduite, moteur, boîte, sonorité) bien plus géniales. De ce fait, les bagnolards, arrêtez de nous soûler avec vos Élise et autres MX-5 ; prenez une Alpine. Tellement plus jolie, plus performante, plus polyvalente et plus confortable. Quoi ? C’est presque le double du budget ? Chacun ses problèmes. Le mien devient le suivant : après une Porsche 911 dans mon garage (idéal), il me faudra absolument une Alpine A110 « Bleu Héritage ».

Toutes les photos de l’Alpine A110

On aime

+ Equilibre parfait.
+ Jouissive à piloter.
+ Polyvalence surprenante.

On aime moins

- Ecran multimédia et caméra de recul datés.
- Position limite pour les grandes distances.
- Manque d’un plus gros mordant sur les freins.

L'avis de l'équipe Hoonited
La note de l'équipe Hoonited
La note du public
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Couleur
10
9.1
Extérieur
9.0
9.7
Jantes
8.0
7.9
Intérieur
9.0
8.3
Performances
10
9.8
Châssis
10
9.7
Prix
8.0
7.7
Assumerais-je de rouler avec ça ?
10
10
9.0
La note de l'équipe Hoonited
9.0
La note du public
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Novichok
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