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Essais

Essai Alpine A110 R : le bonheur absolu

Novichok
Last updated: 11 mai 2025 9 h 40 min
Novichok
Environ 14 minutes de lecture
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8.8
La note obtenue par l'Alpine A110 R

L’Alpine A110 R conserve les 300 ch de la version S et s’allège pour encore plus de performance et surtout de plaisir total. Direction les magnifiques routes sinueuses du Morvan pour un essai de 1 200 km.

Sommaire
Le contexte de l’essaiAlpine A110 R, la meilleure des SLe Morvan en Alpine A110 REntre conduite et pilotageLe Mode Track de l’Alpine A110 RFreinage de folieLe quotidien en Alpine A110 RLa vie à bordLe physique ravageurAlpine A110 GT ou A110 REn conclusionToutes les photos de l’Alpine A110 R
Marque et modèleAlpine A110
Version/finitionR
Prix du modèle essayé119 290 €
Kilomètres parcourus1 214 km
Consommation constatée10,4 l/100 km
Type de moteur4 cylindres 1,8 l
Puissance300 ch
Couple340 Nm
Boîte de vitessesAutomatique
TransmissionPropulsion
Poids à vide1 087 kg
Accélération (0 à 100 km/h)3,9 s
Vitesse maximale285 km/h
La fiche technique complète (bientôt)

Le contexte de l’essai

En 2023, j’ai eu une révélation. Pour ne pas dire une illumination. L’Alpine A110 devenait ma voiture préférée après la Porsche 911. À l’époque, je n’avais jamais conduit de 911 sur route mais elle me faisait rêver depuis l’enfance. Contrairement à mon absence d’attachement pour la marque dieppoise. Puis tout a changé avec ce premier essai d’A110. Par la suite, j’ai pu enchaîner avec une S rigoureuse et une GT parfaite. Il ne me manquait donc que la R à découvrir.

Alpine A110 R, la meilleure des S

Si vous voulez absolument toutes les informations techniques sur cette A110 R, vous cliquez ici. Moi, je la résume de cette façon : c’est une A110 S avec des améliorations aérodynamiques et une perte de poids significative de 34 kg. On pourrait se dire que ce n’est pas grand-chose, mais on descend à 1 084 kg (1 087 kg précisément avec les options de mon exemplaire) grâce à du carbone partout. En 2022, ça donnait 34 000 € de plus pour 34 kg de moins. Une performance encore exceptionnelle en 2025. Même pour des sportives, rien n’est comparable dans cette gamme tarifaire.

Vous voulez connaître son prix ? D’accord, il suffit de demander : 119 290 €. À compléter avec à peine 4 500 € de malus. Toujours grâce à son poids plume ainsi qu’à sa petite cylindrée, cela limite les émissions de CO₂. On garde le 1,8 l de 300 ch. Il n’aura jamais la réputation d’un flat 6 Porsche ou la sonorité d’un V8 Ferrari mais ce 4 cylindres donne tout son potentiel. Et plus encore. Si j’ai bien compris une chose après l’essai de 25 sportives, le moteur n’est qu’une partie de l’équation. (Clairement un comble car j’ai précisément décroché en maths au collège avec les équations. Jamais compris ces histoires de X.)

J’avais eu des réserves sur l’A110 S car je la trouvais trop rigoureuse par rapport à celle classique. Plus pour un usage circuit que daily. Je me rends compte aujourd’hui que la météo pluvieuse jouait en ma défaveur et surtout sa monte en semi-slick avec des Michelin Pilot Sport Cup 2 loin d’être pertinente dans ces conditions automnales. Une planification printanière m’a permis de les exploiter totalement. Il suffit de les chauffer pendant 2h d’autoroute en direction du Morvan.

Le Morvan en Alpine A110 R

Mes expériences en Alpine se sont réalisées en Chevreuse, dans le Vexin et sur piste. Là, j’ai souhaité aller plus loin que ma région parisienne pour retourner sur les traces de la Lotus 340R. Avec cette fois-ci, 300 km de routes formidables durant une journée. Le Morvan est un massif de moyenne montagne qui se situe en Bourgogne. À l’exception des Alpes, impossible de trouver mieux pour profiter d’une Alpine.

C’est un pays sans circulation, sans dos-d’âne, sans feu, sans ralentisseur, sans stop, sans nid-de-poule, sans cycliste (c’est faux mais ils ne sont pas partout) et quasiment sans ligne droite. J’ai pu me créer un roadbook sur Google Maps en partant de celui détaillé par l’office de tourisme pour les balades à moto. Un parcours jouissif tant les courbes se multiplient à l’infini. De plus, le dénivelé régulier permet d’exploiter l’A110 R lors des passages sur les fameuses routes fermées de l’Yonne.

Entre conduite et pilotage

Au risque de me répéter pour la 4ème fois, tout est génial en Alpine A110. Tant la conduite que le pilotage. L’équilibre de la voiture demeure une prouesse irréelle. Le châssis s’adapte en permanence en gardant une forte personnalité. Le mot roulis disparaît du dictionnaire. Ça accélère à plat, ça vire à plat, ça freine à plat. Service sur un plateau. Cette propulsion amuse et régale. En Mode Sport, la décélération pétarade. Le 100 km/h s’arrache dorénavant en 3,9 secondes. Sans être violent, c’est brutal autrement.

Le poncif de faire corps avec la machine devient une réalité. Surtout avec le harnais 6 points qui remplace la classique ceinture de sécurité. On alterne entre bonheur immature et interrogations techniques. Comment les ingénieurs ont pu réussir une bagnole si parfaitement ? Plus on lui met dans la gueule, plus elle répond. Sans jamais être prétentieuse. Sans jamais être dangereuse. Aucune fourberie, juste de la facétie. J’irai jusqu’à parler d’une relation de confiance.

Le Mode Track de l’Alpine A110 R

Je m’étais toujours refusé à passer en Mode Track sur les Alpine car je ne voulais pas me planter en déconnectant l’ESC (Electronic Stability Control / ESP). Grâce à JR (plus Belge que Texan), j’ai passé le Wrangler Rubicon pour ne plus jamais revenir sur mes pas. La caisse se libère intégralement, le carcan disparaît. L’A110 R devient sauvage. Un sentiment bizarre d’avoir une nouveauté bien connue entre les mains. La même, en plus épanouie. La formidable boîte EDC (Getrag) à 7 rapports passe en manuel obligatoirement et on a un bip pour signaler le rupteur. Le passage des vitesses s’accompagne d’à-coups. On tient plus que jamais le pavé. Même sur chaussées dégradées. Les amortisseurs (réglables) sont remarquables.

Freinage de folie

C’est bien gentil de rouler à fond mais le sport auto, c’est aussi la qualité du freinage. Il reste préférable de favoriser la légèreté pour le maximiser. Encore ce même atout de l’Alpine. Comme pour les pneus, la montée en température s’avère déterminante pour la réussite du projet. Les freins Brembo de 320 mm de diamètre profitent d’écopes sur le train avant pour les refroidir. Une réussite car j’ai tapé dedans toute la journée et leur régularité m’a impressionné. Tout comme pour Mathieu Sentis dans son essai, et j’aime quand je partage le même ressenti avec ce journaliste-pilote.

L’Alpine A110 R m’émerveille par ses possibilités tant pour les débutants que pour les professionnels. Je ne me range plus dans la première catégorie et je suis tellement loin de la seconde, cependant je trouve ma place au volant de cette auto. Elle est inclusive et généreuse. Pas loin d’être woke ! Attention toutefois pour les plus gros gabarits. Déjà pour s’y installer, ensuite pour s’attacher et enfin pour en ressortir.

Le quotidien en Alpine A110 R

La terre est toujours basse en Alpine. Et les portières toujours grandes. Les superbes sièges monocoques baquets Sabelt en carbone enveloppent énormément. Peut-être même trop au niveau des épaules et des cuisses. Mon père et mon beau-père quintaux et septuagénaires en ont fait les frais. Je vous épargne les photos. Le stationnement entre deux autres véhicules est à proscrire. Même en étant contorsionniste. Lorsqu’on roule, on ne parle pas de confort mais pas non plus d’inconfort. Comme en Lotus Elise, le faible poids limite la casse.

Impossible de cruiser car pas d’accoudoir, et le coude à la portière trop haut, tant on est bas. Une bonne position de conduite malgré l’impossibilité d’incliner le dossier. Il faudra se reporter à l’A110 GT pour justement apprécier le Grand Tourisme. On peut voyager avec les 196 litres de coffres.

La vie à bord

Aucun rétroviseur central (donc impossible de vérifier si on a un truc coincé dans les dents après un pique-nique) et l’angle-mort devient encore plus mort car compliqué de s’avancer dans les intersections en étant fortement sanglé. Si on desserre, les parties métalliques feront « kling-kling » entre elles. Dès 110 km/h, le vilain bruit d’air derrière la gauche du conducteur continue d’être présent. Le moteur en position centrale arrière semble encore plus bruyant sur longs trajets, donc j’ai mis des bouchons d’oreilles. La sono Focal est bof. La planche de bord se pare de microfibre.

On a une auto radicale mais pas entièrement car on retrouve la climatisation, un régulateur/limitateur et même Android Auto sans fil. Certes avec un écran tout moche et une caméra de recul encore plus hideuse mais l’ensemble sans bip à la con. Puis le satellite Renault pour la radio persiste dans son utilité avec notamment un bouton mute. La ventilation s’entend durant 15 min après chaque session rythmée. Du côté des consommations, après 1 214 km de bonheur, la moyenne s’établit à 10,4 l/100 km. Sur autoroute, ça donne du 8,3 l/100 km et 13,3 l/100 km en conduite ultra dynamique. Autrement, on peut tourner à 8 l/100 km (donc 450 km d’autonomie) avec des parcours mixtes. Des résultats bien bas pour une sportive aussi singulière.

Le physique ravageur

Peut-on vraiment parler d’un quotidien en Alpine A110 R ? Oui et oui. D’abord oui car cela est possible, j’ai réussi pendant 4 jours dont une journée à me rendre au boulot dans les bouchons. Oui aussi car quelle folie son physique décarboné comprenant capot, lunette, jupes latérales, lame avant, aileron et diffuseur arrière. Puis le double échappement sport impose sa ligne. La touche finale arrive avec ce Bleu Racing Mat admirable (option à 6 500 €) qui rappelle le Bleu Sommet Satin du Rafale. Sauf que c’est bien l’Alpine l’avion de chasse. Seul regret, l’absence des jantes dépareillées en carbone. Celles-ci sont trop fragiles et surtout trop compliquées à achalander. Il s’agit donc de jantes d’A110 S en 18 pouces sur mon modèle. Je ne compte plus le nombre de mâchoires décrochées, de têtes retournées et de pouces en l’air au passage de cette bagnole !

Alpine A110 GT ou A110 R

Il est temps de choisir son Alpine Ultime : GT ou R. J’avais écrit que la GT était la meilleure. Grâce à des « sièges confort » et un châssis vif, clairement la meilleure pour sa polyvalence. Une qualité indispensable à mes yeux, normalement. Mais bon, mon monde de certitudes s’effondre avec cette A110 R. Dès mes gains à Euromillions, je comptais m’acheter une Porsche 911 991 Turbo S. Dorénavant, je passerai d’abord chez le concessionnaire Alpine. Ne pas avoir d’A110 dans son garage est une hérésie. Si on aime la conduite sportive, on ne peut qu’adorer l’A110 R. Plus racée qu’une GT, elle pourra tout faire. Surtout vous rendre heureux.

En conclusion

Les petites broutilles (écran, caméra, bruits d’air) des Alpine A110 persistent et s’accompagnent d’un environnement bruyant plus prononcé sur longs trajets et de harnais clairement pas pratiques au quotidien. Nonobstant, rien n’en devient rédhibitoire tant tout paraît fade après une A110 R. Elle sait rouler comme une Clio à 60 km/h en 7ème et atteindre 285 km/h avec des suspensions ajustables favorisant l’aérodynamisme. Plus que les performances chiffrées, ce sont les ressentis époustouflants qui s’expriment au volant de cette Alpine radicale. Un châssis fabuleux, un équilibre fantastique, un freinage ébouriffant : un chef-d’œuvre.

Toutes les photos de l’Alpine A110 R

La note obtenue par l'Alpine A110 R
8.8
Extérieur 10
Couleur 10
Intérieur 8
Performances 10
Châssis 10
Consommation 8
Autonomie 6
Sonorité 8
Prix 8
Coup de cœur 10
Les plus Châssis fabuleux Equilibre fantastique Freinage époustouflant
Les moins Bruyante sur longs trajets Harnais peu pratiques au quotidien Elle me manque déjà

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