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Essai du Mitsubishi Outlander 2025 : Non je n’ai pas changé, mais je me suis quand même embourgeoisé

Le Stagiaire
Last updated: 5 juillet 2025 11 h 10 min
Le Stagiaire
Environ 17 minutes de lecture
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5.9
Review Overview

Imaginez, Mitsubishi qui allait quitter la France (et même l’Europe) définitivement a entrepris un virage à 180° pour revenir avec certes des modèles rebadgés, mais surtout un Outlander 100 % nouveau et 100 % japonais. Un PHEV promettant 85 km d’autonomie en tout électrique. Le hic, c’est qu’entre-temps, le monde, il a « chènegé ».

Sommaire
Caractéristiques techniquesContexte de l’essaiIntroduction : la vie d’avantLa bascule de 2014 Outlander, certes, mais design extérieur quelconqueUn intérieur cosy et ergonomique (ou presque)Conduite : une motorisation électrique trop bruyanteAutonomie, conso et rechargeConclusion : bon pour la clientèle visée

C’était en compagnie d’Alexandre Lenoir que j’ai pu prendre le volant du dernier Mitsubishi Outlander. Alexandre est un type bien, puisqu’en plus de rire à mes blagues, il roule en Alfa Romeo Giulia. Nous avons passé quelques heures au volant du SUV PHEV japonais, sur les routes suisses.

Caractéristiques techniques

Marque et modèleMitsubishi Outlander 2025
Version/finitionInstyle +
Prix du modèle essayé66 090 €
Kilomètres parcourus300 km environ
Consommation constatée3,5 l/100 km
Type de moteur2,4 L atmo + 2 moteurs électriques   
Puissance116 sur les roues avant et 136 sur les roues arrière
Couple255 Nm à l’avant et 195 Nm à l’arrière
Boîte de vitessesRéducteur mono-rapport
Transmission4 RM permanentes
Capacité de la batterie22,7 kWh brut et 16,8 kWh net
Poids à vide2 070 kg
Accélération (0 à 100 km/h)7,9 s
Vitesse maximale170 km/h
Longueur4 719 mm
Largeur1 862 mm
Hauteur1 750 mm
Empattement2 704 mm

Contexte de l’essai

Difficile de tester réellement une voiture sans un pays très strict niveau législation et sur une période aussi courte. Mais ça permet de se faire une idée et de dire si ça vaut le coup de creuser ou si, au contraire, faut lâcher l’affaire. Dans le cas de l’Outlander, ce sera vraiment cas par cas.

Il existe 5 finitions et aucune option. Une approche intéressante qui permet de calibrer ses envies et ses besoins. Le prix de départ est de 51 600 euros. La finition la plus haut de gamme, avec un intérieur tout en cuir et nommé Instyle + s’échange contre 66 100 euros. C’est cette version qui nous a été confiée.

Introduction : la vie d’avant

Et cet Outlander, j’étais très curieux de le découvrir. Car ces caisses peu connues ont leurs fans. Sans aller jusque-là, il y a plusieurs raisons à cet intérêt que je porte à ce modèle. L’une était que j’ai assisté à la « rebadgealisation » de l’Outlander II en Peugeot 4007, alors que j’effectuais un stage en design, durant lequel le meulage de la lunette arrière avait fait voler cette dernière en éclats.  Toute une histoire qui se retrouve sur Hoonited aujourd’hui, à défaut de mon Onlyfans.

Fun fact, un concept musclé de l’Outlander a été présent au New York Auto Show de 2009

Mais ce n’est pas tout. J’avais découvert l’Outlander à travers l’Airtrek, la version japonaise de la toute première version, qui n’était pas un SUV, mais un break surélevé à 4 roues motrices, doté d’un 2L turbo, avec pour concurrence un certain Subaru (cours) Forester, précurseur du style. C’est que les deux constructeurs japonais n’ont cessé de se tirer la bourre, tant en rallye, que dans l’univers des voitures de tourisme. Et forcément, comme tout bon joueur de Gran Turismo, j’étais fasciné par toutes les caisses de ce pays au soleil levant, où se déroulent des courses illégales une fois celui-ci couché.

L’Airtrek va devenir l’Outlander et ça sonne beaucoup mieux.

Enfin, si l’Outlander est arrivé, peut-être aurons-nous droit à une Lancer Evo EV, un Pajero sauce Classe G EQ, une GTO 2025 ou une Galant. Enfin, autre chose qu’une Renault rebadgée et qui piocherait mieux dans l’histoire que l’Eclipse (rêver est gratuit).

La bascule de 2014 

En 2005, l’Outlander ne se sent plus break. Il devient SUV. Il garde l’idée d’engin à 4 roues motrices et s’offrira même un V6 de 3L aux USA. Il se fait rare en France et encore plus en ville, où il est trop gros et trop overkill.

C’est en 2014 qu’il va changer réellement d’identité de genre. Terminé les gros moteurs polluants et gourmands en octane. Mitsubishi suit la voie entreprise par Toyota, à savoir, l’hybridation, en allant plus loin, plus fort, mais pas plus vite.

Comme tonton Francis, il est sobre mais n’a pas un physique facile.

L’Outlander se voit doté de 2 moteurs électriques de 60 kW chacun, logés respectivement sur les essieux avant et arrière. Le tout est alimenté par une batterie de 12 kWh et un moteur atmosphérique de 2L de cylindrée. Tout ceci permet de livrer un véhicule 5 places de segment D consommant autant d’essence qu’une berline compacte de segment C. Ici, point question d’écologie, mais d’économie. L’essence, ça coûte cher.

C’est le concept XR-PHEV qui va inaugurer le Dynamic Shield (la calandre quoi) qu’on retrouve encore aujourd’hui.

L’Outlander devient un PHEV ou (Plug In Hybrid Electric Vehicle). Ceci s’accompagne du concept XR-PHEV qui figure dans Gran Turismo Sport. En fait, il devient LE PHEV, le premier du genre, et il va même péter les scores dans le monde, et même chez nous, français casse-couilles que nous sommes. Il s’est ainsi vendu entre 30 000 et 40 000 unités dans le monde entre 2014 et 2021, dont une moyenne de 2500 à 3000 Outlander PHEV en France durant la même période. C’est pour ça que, sans vraiment vous en rendre compte, vous le croiserez souvent un peu partout.

Ça et le fait qu’il peut rouler partout et rouler en mode électrique en ville. C’est cette philosophie qui a été appliquée sur le nouveau modèle. 

Outlander, certes, mais design extérieur quelconque

L’Outlander n’a jamais été pensé pour être un canon de beauté. Au contraire, il se devait d’être banal à l’extérieur, quelconque, moche diraient certains. La cible, elle, était contente de passer inaperçu, tout en profitant de finition très correcte et d’un véhicule surfant sur la réputation japonaise.

Le nouvel Outlander rappelle Nissan et son X-Trail. La face avant n’est vraiment pas réussie, avec son cerclages chelou des antibrouillards, cette calandre béante est un manque flagrant de fluidité. Il faut dire que nous sommes en 2025 et que cette identité date d’il y a 10 ans, avec le fameux concept XR-PHEV justement. Dommage.

L’arrière est en revanche plus réussi, mais manque d’originalité. C’est un SUV quelconque. Mais c’est propre.

Quant au profil, il ne tente aucune astuce stylistique, aucune tentative de dynamisme sur les bas de caisse, les ailes, la ligne de caisse. Rien. C’est vide, haut, plat et sans volume. La banalité poussée à son paroxysme. C’est un SUV. Point.

Un hommage au Pajero Rally Art

Pourtant, l’ensemble est dans la lignée des grands SUV cubiques. Il a un aspect statutaire. C’est simplement qu’il semble déjà en retard sur son temps et pour cause, il est déjà sorti il y a 3 ans dans d’autres contrées.

Un intérieur cosy et ergonomique (ou presque)

À l’intérieur, l’ambiance est cosy et le style est plus convaincant. Notre modèle à 65 k€ s’offre un cuir nappa de toute beauté. Le confort est réel, la qualité perçue remarquable. Les touches physiques abondent, James Bond. Le contraste avec l’extérieur renforce l’idée initiale : discret dehors, bien dedans, TITRE.

Mention spéciale à la commande de sélection de mode de conduite (boue, neige, Eco, etc.), plutôt jolie et agréable au toucher. Le levier de vitesse est également bien fini, bien que massif. Vous noterez un bouton dédié au One Pedal et un autre au 100 % électrique. Il y a même des commandes physiques pour la climatisation. J’en chialerais presque tellement ça se fait rare. Sur notre modèle pour gens qui ont un peu de thunes, les sièges sont massants.

Moins fun, l’imitation carbone assez laide autour des commandes de vitre. Pourquoi du carbone ? Pourquoi seulement là ? Alors que le style fauteuil en cuir clubman, cigare et table de billard se distingue de belle manière ? Aucune idée. Peut-être une histoire de quota de sportivité. Allez savoir.

Le coffre n’est pas gigantesque, mais son agencement est tel que vous pourrez exploiter tout l’espace du seuil de coffre (assez haut d’ailleurs) au toit.

Beaucoup critiqué, le coffre est pourtant pratique à agencer, mais la batterie mange tout l’espace en dessous.

On pourrait presque croire à un sans-faute, tant le volant moche est ergonomique, à défaut d’offrir un bouton mute. Mais tout est gâché par un système multimédia totalement raté. Moche, peu ergonomique, il nécessite de se perdre dans des menus et sous-sous-sous-sous menus pour désactiver les aides à la conduite insupportables (par exemple).

Mais rassurez-vous, Android Auto et Apple CarPlay sont de la partie, et sans fil. La caméra à 360° est salvatrice pour les places françaises forcément trop petites pour un tel engin. La qualité est excellente. Elle est de série dès le premier niveau de finition.

Comme la sono Yamaha à 8 HP d’ailleurs. Une petite déception après avoir goûté à d’autres propositions. Ce n’est pas mauvais, mais il n’y a pas de quoi être bluffé, surtout pour un label aussi prestigieux.

Bref, l’intérieur est réussi à beaucoup de niveaux, jusqu’à l’affichage tête haute disponible en finition haut de gamme. On s’y sent bien. On est largement au-dessus des modèles précédents à tous les niveaux.

Conduite : une motorisation électrique trop bruyante

On arrive au comportement routier. Je n’attendais rien d’un pachyderme à vocation 4×4 et je n’ai pas été surpris. Si les prestations sur le sable (heu), les yeux dans l’eau (de la pluie) était du gâteau, sur la route, sa vocation première, ce n’est pas aussi folichon. Et si vous voulez un engin doté d’une CVT qui n’a pas une once de dynamisme et se conduit paisiblement, bref, si vous aimez le Rav 4, vous serez aux anges.

L’Outlander jongle entre 3 modes. Outre le 100% électrique qui permet de couvrir aisément 80 km, il propose un mode hybride utilisant le moteur thermique comme générateur, en plus de la batterie. Enfin, si vous commencer à jouer les bourrins ou que vous devez vous coltiner des routes à l’adhérence désastreuse, il y a le mode Hybride Parallèle qui tape à la fois dans les moteurs électriques et dans le moteur thermique. Le tout, avec 4 roues motrices permanentes et la capacité de transférer le couple à n’importe laquelle d’entre-elles.

Point de dynamisme avec l’Outlander, mais une certaine réactivité. Merci aux 2 moteurs électriques qui s’activent instantanément. Seules ces énormes jantes diamant de 20 pouces en taille basse (sur notre version) jurent totalement avec les prestations tout-terrain de la bête. Dommage, surtout avec un ADN de Pajero. La réactivité est là à basse vitesse.

L’accélération n’est pas des plus vives, mais le comportement routier a le mérite d’être précis. Le roulis est marqué, mais pas plus que sur un Across ou un Rav 4. Et l’insonorisation est très bonne.

Mais alors qu’est-ce qui a péché ? le sifflement des moteurs électriques ! C’est à devenir fou. Un bruit permanent, suffisamment prononcé pour qu’il vous dérange. Et le hic, c’est que plus vous roulez vite, plus son intensité sonore augmente. Le moteur thermique ne parvient d’ailleurs pas à le masquer. C’est d’autant plus dérangeant que tout est pensé pour justement être zen dans l’habitacle.

Clairement le terrain de jeu favori de l’Outlander…
… malgré des pneu non adaptés.

Ça m’a rendu fou. Je ne suis pas le Novichok et peux m’accommoder de pas mal de bruits parasites. Mais tout de même, sur un tel véhicule, c’est frustrant. C’est d’autant plus dommage quand on voit le soin apporté à cette version.

Autonomie, conso et recharge

Côté consommation, il est impossible de fournir une donnée fiable. Il faudrait jouer avec plus longtemps et dans de multiples situation pour se faire une idée. Mais le 3,5L/100 km est atteignable. Comme les 80 km en tout électrique annoncés. Du moins, en ville. L’intérêt étant moindre sur autoroute.

La batterie délivre 16,8 kWh. La recharge sur prise secteur prend 9 heures. La bonne nouvelle, c’est que la charge « rapide » prend 30 minutes. La mauvaise, c’est que Mitsubishi a doté l’Outlander d’une prise au format ChaDeMo. Si ce connecteur est populaire au Japon, ce n’est pas le cas ici. Dommage. Car cela aurait permis la recharge en 30 minutes, le temps de faire ses courses.

Conclusion : bon pour la clientèle visée

Cet Outlander vise deux catégories de personnes. D’abord les acheteurs de l’ancienne version, sortie il y a 8 piges, tout de même. Ils peuvent passer sur un véhicule qui monte sérieusement en gamme. La seconde est celle qui souhaite une alternative au Toyota RAV4 et au Honda CRV, tout en restant chez un constructeur japonais.

Dans tous les cas, il vous faudra disposer d’une recharge à domicile, tant les connecteurs ChaDeMo sont rares chez nous. Dès lors, les presque 60k€ demandés font mal. D’autant plus avec le malus au poids. Non pas que la finition et la technologie embarquées ne les valent, mais plutôt qu’à ce tarif, le choix existe et l’Outlander n’apporte rien de plus que les autres.

À titre personnel, j’étais vraiment rempli de bonnes intentions. J’aime bien cet engin décalé. Mais j’ai du mal avec les choix faits. On sent qu’il s’agit d’un véhicule pensé pour d’autres contrées.

Review Overview
5.9
Design extérieur 5
Design intérieur 7
Habitabilité 7
Finition 8
Performances 7
Châssis 6
Consommation 7
Autonomie 7
Recharge 3
Prix 5
Système infotainement 4
Coup de cœur 5
Les plus Finition générale et particulièrement intérieure Confort à bord Présence de nombreuses commandes physiques, dont la climatisation ! Android Auto et Apple CarPlay sans fil de série Caméra à 360° de série dès l'entrée de gamme Autonomie électrique en ville proche des 80 km annoncés
Les moins Design extérieur daté, peu inspiré et sans style Bruit permanent des moteurs électriques, surtout à vitesse élevée Système multimédia mal conçu, peu ergonomique Choix d'un connecteur ChaDeMo pour la charge rapide Prix élevé avec malus au poids, difficile à justifier face à la concurrence

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