Cette vieille Lada rêvait d’être une GT-R HakosukaEnviron 3 minutes de lecture

by Victor Diakov13 septembre 2021

Produite entre 1973 et 1984 à un peu plus de 1,3 millions d’exemplaires, la Lada 2103 était vendue sous le nom de « 1500S » en dehors de l’Union Soviétique. Son style diffère légèrement par rapport aux 2101 et 2102, notamment au niveau des doubles phares ronds sur la calandre, façon BMW Série 3 e30. L’engin est propulsé par un moteur essence de 1 451 cm³ (d’où son appellation 1500S) de cylindrée produisant 77 chevaux et une centaine de Nm. Le 0 à 100 km/h est sauvagement claqué en 17 petites secondes pour une vitesse maximale de 152 km/h.

Du JDM au RDM

Une fiche technique radicalement opposée à la PGC10, version 4 portes de la première Nissan GT-R, sortie en 1969… Et pourtant, c’est bien cette berline sportive qui va inspirer notre prépa du jour. Son propriétaire s’appelle Daniil (comme le mec en F1) et c’est un grand passionné de JDM, cette lointaine culture automobile si exotique, si désirable et surtout si chelou parfois. Il décide alors d’acheter une vieille Lada et de la transformer en Hakosuka parce que, 1) ça coûte moins cher et 2) fuck la logique.

Après avoir repeint la carrosserie en cet orange ~~mécanique~~ qui défonce la rétine, Daniil a installé les combinés filetés pour plaquer la bête un peu plus au sol. Les jantes d’origine ont bien évidemment laissé leur place à un jeu un peu plus JDM, les Hayashi Techno Racing en 14 pouces en l’occurrence. Un petit béquet Highway Racer à l’arrière, une lame à l’avant et hop, notre Hakosukaïa est presque prête. Il ne manque plus que les rétroviseurs déportés sur les ailes, une ligne d’échappement de Datsun 240Z, des baquets Stout et quelques stickers à droite à gauche.

Ah oui, pour celles et ceux qui n’auraient pas compris :

JDM (japanese domestic market) : le sigle désigne généralement les voitures vendues exclusivement sur le marché japonais.

RDM (russian domestic market) : pareil mais avec la Russie (ou plutôt, l’ex-URSS).