Ce 8ᵉ Hoonited Yvelines Festival revient sur des bases classiques avec une vingtaine de participants et une merveille de folie.
Un air d’été pour cette fin de printemps
Lors de ce nouveau rassemblement du 15 juin 2025, les roadsters étaient présents avec 4 déclinaisons très différentes. Finalement, à l’image des HYF dans leur diversité comme le démontre la liste ci-dessous :
- Quentin en Dolphin,
- Philippe en Elise,
- Erwan en Cayman S,
- Guillaume en Z4 M,
- Olivier en Clio,
- Hatem en Clio R.S.,
- Loïc en Exige,
- Arnaud en Série 5,
- Anas en Model 3,
- @LeStagiaire en Cyberster,
- Arnaud en 01,
- Valentin et Lou en 159 SW,
- Cyril, Madame et les filles en Scénic,
- Alexia en Clio,
- Alexandre en Fiesta ST,
- Guillaume en GT3 Touring,
- Stéphane en 206,
- Ashley en Tracer 9 GT,
- Valentin en Juke Nismo RS,
- Vincent en C63 AMG break,
- Novichok en MX-5.
Les essais partagés au Hoonited Yvelines Festival
Quentin ayant fait une nouvelle fois la route depuis le Var ; il a eu le privilège de monter en passager dans quasiment toutes les autos. Puis même de prendre le volant du Cayman S d’Erwan. Ce n’est pas tous les jours qu’on conduit une Porsche. Et ce n’est pas non plus tous les jours qu’on se surprend à apprécier la sonorité du moteur V6 Holden d’une Alfa 159 SW. Évidemment qu’il ne chante pas comme l’autre break du jour avec son V8 AMG mais il se défend très bien l’australo-américano-germanique.
Dans la série des étonnements, le Juke Nismo RS avec sa boîte CVT déconcerte par sa fluidité. Les performances sont en retrait par rapport au plateau du jour (sauf face à la MX-5) mais il offre une possible conduite dynamique avec un accès à bord facilité. Pas comme une Lotus Elise par exemple. C’est toujours un plaisir sadique de voir des mecs essayer de rentrer dedans et surtout tenter d’en sortir. Certains ont aussi dû retenir ou pousser (selon les versions) l’Exige pour libérer une place du parking. Les joggeurs et autres promeneurs de gros chiens ont libéré l’espace dans l’après-midi. De quoi discuter (assis sur 4 chaises !) en se goinfrant de viennoiseries et de chips devant le panorama varié de nos véhicules.
Le Cyberster et surtout la GT3 Touring
Grande première à un HYF avec un cabriolet électrique. De 510 ch. L’idéal pour décoiffer un @LeStagiaire s’il pouvait l’être. Je crois que chacun a apprécié l’expérience en Cyberster malgré des suspensions catastrophiques de mollesse. Pour du confort et de l’agrément thermique, la 530i répond sans difficulté avec encore et toujours ce fantastique 6 cylindres en ligne BMW si coupleux et si élastique. Mais c’est un autre 6 cylindres, à plat cette fois, qui a fait sensation. Celui de la musculeuse et si majestueuse Porsche 911 (992) GT3 Touring.
Guillaume a régalé l’assemblée et même toute la forêt de Chevreuse avec les vocalises du moteur. On se pensait au Mans sur le grand circuit avec les accélérations si spécifiques à l’oreille. On aurait pu passer des heures à l’écouter. En tant qu’organisateur (c’est un métier), je me suis évidemment réservé le privilège d’être le premier à y passer. Comme dans le Taycan, on regrette des matériaux peu flatteurs à l’intérieur mais pour le reste, c’est bluffant de sportivité en conservant un confort certain. On sent que le pilote doit s’accrocher au volant pour ne pas la laisser s’envoler. Comme dans une A290, ou presque.
Sa 997 Carrera S devient une vulgaire GT tant cette 911 prend une place légitime de pistarde. Pourtant, elle reste discrète et pourrait passer inaperçue dans cette teinte noire olive (bien mûre). Nous avions tous des yeux d’enfants à la regarder fendre les arbres sur une chaussée parfois dégradée. Il ne nous reste plus qu’à faire venir des V10 et des V12 pour toucher les limites du ciel.
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