Un Hoonited Yonne Festival sous la pluie, c’est chiant. Heureusement que le soleil s’est finalement pointé pour cette 15ème édition.

Y a plus de saison
J’ai cru que j’allais me sentir bien seul ce dimanche 20 juillet dans l’Yonne. Avec mon parapluie Skoda et une Octavia jaune pour qu’on puisse me repérer à travers les gouttes. Heureusement, Alex et Nils sont arrivés rapidement pour qu’on s’abrite tous sous un arbre, en bord d’étang. Puis on a préféré se réfugier dans une voiture pleine de buée pour se balader en espérant l’accalmie. Sans succès, nous sommes retournés auprès de notre arbre avec de nouveaux copains et de nouvelles parkas (de chantier). Des conditions idéales pour un rassemblement en plein air. Notre matinée a donc été consacrée à l’évocation de la météo, voire à la délocalisation de ce Hoonited Yonne Festival plutôt que de parler des différentes bagnoles présentes. Finalement, dès midi, les trombes d’eau ont cessé puis le beau temps a réchauffé les cœurs des participants.




Les courageux présents au Hoonited Yonne Festival
- Alexandre en Fiesta ST,
- Nils en 2008,
- Olivier en Série 3,
- Nicolas en Série 4,
- Denis en Focus break,
- Loïc et Calypso en Exige,
- Stéphane en 206,
- Nicolas en Série 5,
- Alexia en Clio,
- Novichok en Octavia RS.
On a vite repris nos habitudes : manger beaucoup trop, se moquer des voitures de chacun et soulever des capots. D’ailleurs on y trouve une ampoule de feu, une bague d’inviolabilité d’un bidon d’huile et même un mégot de cigarette. Étonnamment, les baptêmes furent beaucoup moins nombreux qu’à l’habitude. Peut-être que le petit comité a davantage favorisé les échanges tous ensemble. Il faudrait demander aux uns et aux autres mais j’ai trouvé qu’on avait encore plus envie de rigoler et de partager nos histoires d’auto (et pas que) plutôt que de faire des petits tours du quartier. Sauf jusqu’à l’arrivée d’une énorme merguez.






Nicolas et sa 540i extravagante
Nicolas possède une Twingo tunée, une S2000 tunée et donc une 540i tunée. Dans la vie, on ne se refait pas. Pour la BMW, il nous en parlait depuis des mois, pour ne pas dire des années et il a enfin pu nous la présenter. On ne s’attendait pas à ça et on n’a pas été déçus. Je ne sais pas si je dois commencer par le bruit, l’odeur ou la chaleur. À la base, c’est une E39 dotée du V8 4,4 l de 286 ch. Puis après 25 ans et 250 000 km, c’est toujours le cas. C’est juste tout le reste qui n’est plus d’origine. Entre les jantes, la carrosserie, les compteurs, les feux, les logos, les bidules et les trucs, on arrive à plus de 30 factures en 2 ans.

En connaissance de cause, nous sommes tous passés, 3 par 3, dans ce TGV allemand. Encore une caisse stéréotypée pour l’Autobahn. Sauf qu’avant de rouler à des vitesses élevées, il faut se taper la ligne criarde, et bringuebalante car mal fixée, jusqu’à 50 km/h. Sans parler d’un bip de la caméra de recul qui perce aussi les tympans des passagers à l’arrière. On pourra aussi évoquer ces caches-culbuteurs d’un Bleu Miami d’aussi bon goût que les inscriptions « not hybrid » ou la vignette « Crit’Air Greta ». Mais bon, on n’est pas là pour juger les copains. BIEN SÛR QUE SI. Mais on le fait avec beaucoup de bienveillance. BIEN SÛR QUE NON. Comme quand Alex m’a dit qu’il s’était endormi en lisant mon essai de la GranTurismo Folgore.



Toujours le même plaisir
Entre l’Yonne et les Yvelines, c’était donc la 15e fois qu’on se réunissait. Avec quelques nouveaux ces derniers temps et même le retour d’un ancien cette fois-ci. On a encore traîné jusqu’à 19h à finir des paquets de chips tout en débattant sur la couleur des Ferrari ou le bien-fondé de dire à ses collègues/patrons de se faire enculer après avoir démissionné. Toujours ce même éclectisme au HYF en passant du gasoil à l’électrique ou de l’ultrasportive à la berline. Toujours le même plaisir à se retrouver donc on va continuer.

Toutes les photos du Hoonited Yonne Festival



























